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C'est des gens,
qui ont le désir de se retrouver autour d'une table avec 4 chaises. Puis à force de rencontres et de temps sympas passés ensemble, ils deviennent une communauté, des copains qui par leurs actions font un projet social.
Ce projet social, c'est un pas de côté et faire se rencontrer au "97" des gens qui habituellement ne se croisent pas: parents d'élèves des écoles, collectivités territoriales, associations, entrepreneurs, commerçants du quartier, cadres, maraîchers, gens dit précaires, gens dit en souffrance psychique...
L'organisation qui s'est mise en place est une gouvernance collaborative appelée stigmergie. J'aime aujourd'hui à appeler ces gens que je croise, coopérateurs ou juste de passage, des oiseaux en métaphore à la murmuration des étourneaux en l'automne, belle image de ce qu'est la stigmergie.
C'est faire ensemble,
Quand vivre une histoire commune conduit à créer de la valeur : Les gens qui fréquentent le Tiers Lieu "le 97" se sont rendus compte qu'ils avaient chacun des savoirs faire complémentaires, permettant de proposer dans un catalogue, l'usage de biens ou de services.
Ce catalogue se décline en marques différentes: just odoo it, evolu6, nascaya, psychanalyse libre et open source, Audrey Lutz, Triboo Voyage, réseau carte blanche, une ParenThèse famille... Voici le projet économique qui pointe le bout de son nez.
Ces gens sont pour la plus part devenu des coopérateurs de la SCIC Mycéliandre afin d'entrer dans une aventure au delà d'un Tiers lieu "le 97". En effet, plusieurs Tiers-Lieux composent la SCIC: la Cabane à Conseils à Vesoul et les Jardins des Potes-enCiel. Ces trois lieux sont dans un dialogues permanent. Chez les coopérateurs, il y a les résidents et les migrateurs qui contribuent à plusieurs des Tiers Lieux.
"Le 97" fait parti du projet social de quartier, comme un tiers-lieu, qui de part sa particularité vient compléter l'animation du quartier Battant. Ainsi la ville de Besançon a fait part de son désir d'entrer en tant que sociétaire de la coopérative.
"Le 97" c'est aussi plein de temps de rencontre
Un commun de savoir:
Un Tiers Lieux ne se définit pas par ce que l'on en dit mais ce que l'on en fait ! « Le Tiers Lieux au final ce n’est qu’un outil. Le Tiers Lieux en lui-même n’apporte pas de solution. Il apporte juste la possibilité aux gens de s’approprier ces nouveaux modèles et d’essayer d’en faire quelque chose de positif. » Pierre Trendel – Co-fondateur du Mutualab à Lille
Un tiers Lieu c'est unique: documenter en essayant de faire un savoir universel, c'est tuer la particularité de ce qu'est le Tiers-Lieu. Documenter c'est accepter d'écrire des morceaux d'histoires, de process et de les rendre libre et open source. Lire la documentation ce n'est pas croire trouver une recette toute faite. Lire de la documentation, c'est lire l'histoire d'un autre groupe de gens et comme un écho voir si des choses résonnent avec notre propre communauté.
Œuvrer à documenter ce qui est fait, c'est autant de matériel qui permet de pas réinventer la roue, tout en restant libre de prendre un virage de à soi. Ainsi le temps et les moyens financiers sont mis à contribution pour améliorer des choses qui fonctionnent déjà, c'est plus économique pour tout le monde.
Une contribution de concierge: bonne vidéo.