Zoom sur nos coopérateurs #4

Jean-Pierre, ce bousbot émigré dans le 69 reconnecte à ses origines de rue Battant

Mycéliandre, Justin AUDINO
Odoo • Image et Texte

Zoom sur nos coopérateurs #4

Jean-Pierre, ce bousbot émigré dans le 69 reconnecte à ses origines de rue Battant


Bonjour,

Sur la photo, je suis le gars à coté de Justin qui m’a demandé de faire ce papier !

« Allez, présente toi, Jipé ! »

                                                Je m’appelle Jean-Pierre, bientôt 68 ans, coopérateur bénévole à Mycéliandre que Christine et Nicolas m’ont fait découvrir. Christine est une petite cousine à ma femme, j’ai donc été dans les premiers à avoir connaissance de ce projet.

                                                Je vis à Saint Genis Laval, en région lyonnaise.

                                                Et j’ai le bonheur d’avoir ma maman qui habite toujours le quartier Battant, depuis 70 ans.

                                                Après une courte carrière dans la fonction publique, je suis retraité depuis une dizaine d’années. J’avais anticipé le moment où je quitterais la « vie active » en prenant pendant celle-ci, des engagements dans la vie associative :

                                                Trésorier d’une asso d’insertion par le maraîchage bio, jardin d’un réseau Cocagne (dont je suis toujours adhérent).

                                                J’ai participé avec d’autres habitants de ma commune à la création d’une AMAP dans mon quartier, qui compte maintenant une soixantaine de membres (légumes, œufs, viande, fruits, agrumes, pain) et nous avons choisi dans les statuts de fonctionner en collégiale.

                                                Je suis membre de diverses asso allant de :

                                                Je soutiens d’autres expériences autour de chez moi, comme le projet de « La Maladière » dans les monts du Lyonnais, qui s’avère une belle réalisation : https://www.fermedelamaladiere.fr/

                                                J’ai souhaité coopéré au projet du 97 rue Battant pour plusieurs raisons :

                                                • D’abord pour le soutenir financièrement, en souscrivant des parts. J’ai d’ailleurs dit à ma maman de 90 ans d’en prendre une et elle l’a fait !

                                                • Faire confiance à la diversité des belles personnes qui sont impliquées dans cette initiative un peu loufoque (et ça me plaît le tiers-lieu), qui bouscule les mentalités et les services administratifs. 

                                                • Le lieu investi est tout simplement magique, et situé dans le quartier qui m’est cher.

                                                • J’y passe régulièrement et apprécie l’accueil et l’ambiance chaleureuse. Ma participation active reste cependant très modeste.

                                                • Mycéliandre préfère musarder sur les sentiers buissonniers où l’on rencontre l’originalité des pratiques mises en place et le foisonnement des talents qui sont invités à s’y épanouir, chacun offrant la meilleure version de lui-même.

                                                • Je souhaite voir réussir cette expérimentation, qui va à l’encontre de la Voie Unique qui nous est tracée, et propose une vision d’un « monde d’après » différent, qui a du sens.

                                                Alors rêvons ensemble : le capitalisme mis à bas sans Grand Soir, par petites touches, dans de petits espaces qui s’agrègent les uns aux autres pour finir par former d’immenses archipels, comme l’exprime Alain Damasio dans son dernier ouvrage « Les Furtifs ».